La faute
La vie nous offre naturellement des opportunités: grandir, s’élever, s’enrichir. Et pourtant l’éducation scolaire, familiale, trans générationnelle, sociale religieuse, que nous recevons va à l’encontre de l’enseignement de la vie.
La faute génère un sentiment de culpabilité totalement inadéquat, inutile, déplacé même. L’une de ces magnifiques occasions que la vie nous offre c’est le cadeau somptueux de l’expérience, c’est la seule façon d’apprendre, de connaître, de comprendre. La faute. Voilà un mot lourd de sens que personne n’assume joyeusement. Nous nous dépêchons de nous en débarrasser en l’offrant au premier venu qui passe à notre portée, dans un soudain grand élan de générosité. Ce n’est pas ma faute, je n’y peux rien, ce n’est pas moi, c’est lui. Cela démontre notre dépendance au plaisir que nous tirons à rester innocent, une oie blanche. Cela nous coûte extrêmement cher, tant qu’on en a pas conscience.. Mais tant pis! Nous avons été élevés ainsi. La faute est dans notre inconscient d’athée ou non, mot chargé du péché originel. Et même ceux qui se prétendent athées, continuent à se comporter à la mode judéo-chrétienne, comme on leur a enseigné, vu qu’ils n’ont pas fait les mises à jour nécessaires. La faute c’est laid. J’en veux pas. Qu’y a-t-il dedans? Que nous a transmis notre éducation judéo-chrétienne comme connaissance avec ce mot? C’est de ma faute, c’est de ma très grande faute! Que nous a-t-on appris? Si tu es l’auteur d’une faute, tu es coupable! Donc tu dois expier tes pêchés. Pour ne pas être coupable, je dis ce n’est pas moi, c’est lui. Instinctivement !!! Ok faisons la mise à jour indispensable pour enfin recueillir le sot-l’y-laisse,
Or si nous étions vraiment athées, nous ne commettrions non pas une faute, mais une erreur. Voilà un joli mot, léger et joyeux qui ouvre à l’opportunité d’aller acquérir de nouvelles connaissances par l’analyse de la situation. Pour analyser, je prends du recul, j’observe, je pose le bon diagnostique, je recalcule, je propose une correction. Je corrige. Et j’acquière une connaissance nouvelle. Je me suis enrichi! Il est bon de reconnaître ses erreurs et d’en tirer profit. Le bénéfice secondaire de l’erreur, c’est l’occasion d’une remise en question, s’enrichir de connaissances nouvelles, éveiller son intelligence.
Faire un pas de côté
Prendre du recul
De la hauteur
Une autre perspective
S’élever
Ici on vous élève
On ne vous éduque pas
La différence ?
Élever: autonomie c’est apprendre à penser par soi-même
Éduquer: formatage c’est t’enseigner comment tu dois penser correctement.